Il y a 10 ans, je (re)commençais à courir, voici les cinq conseils que j’aurais voulu avoir.
Au tournant des années 2010, sortant de l’université, j’avais changé d’environnement pour m’établir près de Montréal. Dans cet univers, je devais constamment attendre pour prendre des autobus à des heures précises.
Pour la petite histoire, je n’aime pas vraiment attendre, en fait pas du tout. L’impression d’être immobile, alors que je pourrais avancer, me donne des frissons. Alors, je me suis mis à me lancer le défi de marcher entre les arrêts pour « arriver » avant l’autobus. De la marche, je suis passé à la course assez rapidement.
Sans trop d’encadrement, grand amateur de chaussures minimalistes (bonjour, les Five Fingers!), et avec objectif de tenter de courser avec mon cousin, source première d’inspiration à la course.
Avec le temps, j’ai fini par me trouver un coach et faire mes premières armes du 5 km au marathon en quelques années.
Je vous partage humblement quelques conseils que j’aurais voulu avoir lorsque j’ai débuté.
- Respire
Sincèrement, je crois que ça semble le conseil le plus simple, mais pour moi ça représentait un défi. Lorsque je me fatiguais…et ça arrivait vite, je devenais crispé et j’en oubliais pratiquement de prendre des longues et bonnes respirations…ce qui me fatiguait encore plus.
Ce qui m’a aidé avec le temps est les bonnes (et surtout moins bonnes) chansons qui me tournait en tête. Mon top 3 😅:
- Cotton eye Joe | Rednex
- The Final Countdown | Europe
- Sandstorm | Darude
- C’est pour le plaisir
Possiblement le conseil le plus important. Les entraînements ne sont pas toujours faciles, mais il faut trouver un moyen de profiter de ce moment. Le moment où tu n’as plus de plaisir, c’est beaucoup plus difficile d’atteindre ses objectifs et surtout de continuer à faire de la course.
Amuse-toi ! La course à pied est un excellent moyen de rester en forme et de maintenir une bonne santé physique et mentale.
- Non, tu ne finiras pas premier
Ça fait mal à l’égo, mais un premier il n’y en aura qu’un. Malgré tout, une fois le choc de ne pas devenir Eliud Kipchoge, j’ai commencé à me fixer des objectifs de temps et/ou de distance personnel.
À la fin de la journée, ce qui compte, c’est de se rappeler qu’on le fait pour soi et que le défi est personnel.
- Apprendre les bases, ça fait une sacré différence
Mon premier coach de course m’a toujours dit que malgré le fait que ça semble « naturel » pour un être humain, il faut quand même apprendre les bases. Ça permet d’éviter les blessures et de progresser plus rapidement.
- Les souliers, c’est important
C’est pas mal la pièce d’équipement la plus importante. Il existe différents modèles, différents soutiens, différentes inclinaisons. Avoir les bons souliers et tester plusieurs modèles en magasins peut faire une sacrée différence sur les blessures et le plaisir de la course.
